Fin 1990, quelques semaines après la réunification allemande, le monde horloger assiste à la renaissance d’une vénérable maison horlogère : A. Lange & Söhne.
Dès 1994, les 4 premiers prototypes, faits d’un alliage mariant la tradition horlogère à l’innovation technologique et à la quête du Beau, permettent immédiatement à la marque de se positionner au pinacle de l’horlogerie moderne. Fait absolument unique sur le marché, la manufacture a développé pas moins de quarante calibres spécifiques en l’espace de dix-sept ans seulement. Grâce à ses innovations et ses partis-pris esthétiques, la manufacture A. Lange & Söhne a rapidement été associée à l’idée de perfection horlogère.
Dès 1994, les 4 premiers prototypes, faits d’un alliage mariant la tradition horlogère à l’innovation technologique et à la quête du Beau, permettent immédiatement à la marque de se positionner au pinacle de l’horlogerie moderne. Fait absolument unique sur le marché, la manufacture a développé pas moins de quarante calibres spécifiques en l’espace de dix-sept ans seulement. Grâce à ses innovations et ses partis-pris esthétiques, la manufacture A. Lange & Söhne a rapidement été associée à l’idée de perfection horlogère.
En 2009, A. Lange & Söhne provoque un coup de tonnerre dans le ciel horloger mondial en présentant sa Zeitwerk, la première montre-bracelet mécanique dotée d’un affichage numérique sautant.
Cette édition Zeitwerk handwerkskunst, limitée à 30 pièces, présente un sublime cadran en or blanc rhodié utilisant une technique de gravure tremblée spécifique. Ce rendu qui semble à première vue l’effet du hasard est en fait le résultat d’un travail extrêmement méthodique réalisé par un artisan expert, travaillant avec une minutie extrême pour obtenir ce grain homogène. Un véritable tour de force.
Le travail de décoration réalisé sur le cadran n’est pas seulement le résultat d’une grande maîtrise artisanale : Il relève de l’Art.
La grande surface d’affichage disponible dans de profonds guichets, alliée aux matériaux utilisés et aux techniques employées, permet un relief incroyable : ce cadran est véritablement en trois dimensions.
Les différents disques indicateurs se superposent de manière parfaite. Nonobstant la prouesse technologique, ce type d’affichage requiert une grande énergie pour générer ces sauts instantanés et a nécessité la mise en place d’un système d’échappement spécifique pour garantir la constance des impulsions et une régularité optimale sur toute la durée de fonctionnement de la montre. Nous y reviendrons.
Si cette A. Lange & Söhne Zeitwerk est un régal au poignet, elle est tout aussi fantastique côté verso ; son fond transparent permet d’exhiber ce qui se fait sans doute de mieux d’un point de vue mécanique.
La précision et l’isochronisme sont l’objet d’une quête sans fin, toujours alliée à une esthétique parfaite. Anglages, gravures, polissages, travail des matérieux, chauffe des aciers ne laissent apparaître aucun défaut, et sont l’illustration parfaite du sens du Beau cher à la marque.
La précision et l’isochronisme sont l’objet d’une quête sans fin, toujours alliée à une esthétique parfaite. Anglages, gravures, polissages, travail des matérieux, chauffe des aciers ne laissent apparaître aucun défaut, et sont l’illustration parfaite du sens du Beau cher à la marque.
La Lange Zeitwerk a besoin d’une force constante pour gérer les trois disques qui indiquent heures et minutes. Une grande quantité d’énergie est nécessaire pour générer trois sauts simultanés (à chaque changement d’heure). Il est donc nécessaire d’accumuler cette énergie et pouvoir la libérer de façon instantanée, sans pour autant abîmer l’échappement, qui pour sa part requiert une libération très douce de la force d’entraînement.
A. Lange & Söhne a combiné un remontoir et un régulateur à inertie pour limiter la force du couple et ainsi protéger l’échappement d’une puissance trop importante qui l’endommagerait de façon inévitable.
A. Lange & Söhne a combiné un remontoir et un régulateur à inertie pour limiter la force du couple et ainsi protéger l’échappement d’une puissance trop importante qui l’endommagerait de façon inévitable.
Le train d’échappement est un chef-d’oeuvre : d’une beauté renversante, la roue d’échappement et ses masselotes sont en or 18 carats, permettant un réglage optimal, et sont supportées par un pont, lui aussi en or 18 carats et gravé à la main.
La Lange Zeitwerk était déjà au sommet de la production horlogère mondiale. Sa perfection technique alliée à son affichage original en faisait un objet absolument unique dans le monde horloger. Avec cette Zeitwerk handwerkskunst, la manufacture réalise l’exploit d’amener la perfection horlogère un cran plus loin, en gravant à la main un pont d’or entre l’artisanat et l’art.
Pour Passion Horlogère, photos Jacques-Olivier, récit Frédéric D.
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