Les portes de la 26ème édition du Salon International de la Haute Horlogerie venaient-elles à peine de se refermer, le 22 janvier dernier, que les passionnés d’horlogerie à travers le monde avaient déjà à cœur de mettre à jour leur liste de souhaits, à partir des dernières nouveautés présentées lors de cet événement.
A en juger par les « oh ! » et les « ah ! » en cœur du public assistant aux présentations individuelles par les marques, il semblait que tous les chanceux prenant part à cette agitation horlogère étaient bons pour un vibrant démarrage du SIHH. Tous, sauf moi, la seule newbie au milieu de cette foule de connaisseurs.
Contrairement à leur assurance et leur aisance dans ce milieu, je me suis retrouvée à errer d’un stand à l’autre, dans un état de surcharge sensorielle, alimentée par un magnifique tourbillon de garde-temps à m’en faire tourner la tête.
Après ces cinq jours inoubliables, lorsque la frénésie et l’excitation furent retombées, l’extase était toujours présente et j’étais prête à faire ma propre sélection de montres exceptionnelles pour femmes, parmi les modèles qui se démarquaient des autres.
Ceci n’était pas une mince affaire, surtout lorsque l’on considère la quantité et la diversité des nouveaux garde-temps dévoilés cette année. A mesure que je passais au crible les différentes pièces, je m’accrochais à un critère en particulier, dans ma découverte de ce nouveau monde frénétique et chargé de mouvements et calibres, de quantièmes perpétuels et de phases de lunes.
Sans plus attendre, voici donc mon podium de montres pour femmes présentées lors du SIHH 2016 qui sont, plus que tout, incroyablement exaltantes.
Cartier
Cartier ou le synonyme, communément admis, de l’opulence. La marque emblématique perpétue, depuis 170 ans, une histoire de haute joaillerie et d’horlogerie à un niveau d’excellence admis de tous. A cette occasion, nous a été dévoilée sa dernière collection pour femme que je qualifie d’époustouflante : Hypnose.
Ce qui attire immédiatement l’attention – en dehors de l’éblouissant tapissage de diamants – est ce singulier boîtier elliptique. A moins qu’il y en ait deux ? Cette montre donne l’impression que deux boîtiers sont superposés l’un à l’autre, et ressemble quelque peu à un œil lorsqu’elle est observée à l’horizontal.
Cette collection comporte différentes versions, toutes mues par un mouvement à quartz et disponibles en deux tailles : les boîtiers sont en or blanc ou rose 18 carats, surmontés d’une lunette sertie de diamants et d’un bracelet noir. L’éblouissant cadran entièrement serti est entouré d’une élégante bande en vernis noire sur l’ellipse supérieure. Pour les inconditionnelles du bijou, il existe une version entièrement sertie de diamants merveilleusement taillés, bracelet inclus.
Comme à l’accoutumée, le « roi des joailliers » s’est assuré qu’on ne puisse retenir qu’une seule pièce d’exception parmi ses nouveautés. Je ne m’y essaierai donc pas.
Le deuxième modèle que je me dois de vous présenter est la Rotonde de Cartier Jour et Nuit revisitée, avec ses phases de lune rétrogrades. Il est vrai que ce modèle était initialement destiné aux hommes, avec son boîtier en or blanc 18 carats de 40 mm et son bracelet bleu en alligator, mais les 68 diamants brillamment taillés et scintillants autour de la lunette adoucissent le design global.
En ajoutant à ceci un cadran bleu laqué arborant les phases de lunes en saphirs et diamants, cette beauté mécanique à remontage automatique pourrait être le compagnon idéal des femmes pour lesquelles la taille revêt une importance.
Piaget
Piaget décrit sa collection Limelight Gala, initialement présentée en 1970, comme étant « l’incarnation de la féminité absolue ». Je ne suis pas du genre à contredire un géant de l’industrie du luxe mais j’aimerais tout de même apporter une petite nuance à cette description quasi parfaite, en proposant « l’incarnation de la féminité et du confort ».
La dernière née de la maison dans cette collection, la Limelight Gala Milanaise, semble avoir toute sa place sur votre poignet. Le bracelet ajustable en maille milanaise, disponible en or blanc ou rose 18 carats, est d’une telle souplesse au porté qu’il lui confère une impression de grande légèreté.
Le boîtier rond de 32 mm se reconnaît entre mille, grâce à sa lunette sertie d’un liseré de diamants qui se prolonge de part et d’autre avec des cornes asymétriques. Ce magnifique garde-temps, mu par le mouvement à quartz Piaget 690P, garantira à sa propriétaire un voyage dans une époque révolue d’une sophistication quelque peu détachée.
Celles qui désirent un garde-temps tout aussi élégant mais plus compliqué peuvent faire la connaissance de la toute première montre à complication pour femmes de Piaget avec une phase de lune : la Limelight Gala Stella, dont les cinq déclinaisons sont légèrement plus larges que leur « petite sœur » de la collection Milanaise. Elles arborent en effet pour certaines, un boîtier en or blanc ou rose 18 carats de 36 mm de diamètre et, pour deux autres modèles d’exception, des boîtiers qui atteignent 39 mm.
La phase de lune, positionnée à midi, repose sur un fond bleu dans une ouverture rappelant un éventail et contrastant merveilleusement avec le cadran blanc. Cette complication n’a rien à envier à celle des modèles masculins en termes de précision et pour cause : l’écart n’est que d’un jour tout les 122 ans !
La partie que je préfère sur cette montre est sans aucun doute la partie inférieure de la trotteuse en forme d’étoile qui ajoute une touche de fantaisie à l’ensemble poli. Tout les éléments – la phase de lune et les aiguilles des heures, minutes et secondes – sont mus par un mouvement mécanique à remontage automatique bénéficiant d’une réserve de marche de 42 heures.
Lisa J. Keemink pour Passion Horlogère
Traduction Rasika F. pour Passion Horlogère
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