La H1 avait fait sensation à son lancement en 2012 par son principe révolutionnaire d’indication de l’écoulement du temps sur une montre-bracelet : la mécanique horlogère actionne des cames qui activent un système de pistons et soufflets au niveau de 2 réservoirs placés à 6 h. Les deux fluides ainsi mis en mouvement (l’un coloré et luminescent, l’autre transparent) circulent sans se mélanger, leur point de jonction mobile indiquant l’heure.
Sur la nouvelle H1 Alumen Blue présentée au Salon de Bâle, il est ici par exemple 3 heures passées de 15 minutes comme le précise le régulateur à midi.
L’alliage utilisé pour ce modèle est une combinaison de titane, de magnésium et de zirconium encore plus légère et résistante que le titane seul. Dans une jolie teinte de bleu, le boîtier de 48,8 mm de diamètre et de 17,9 mm d’épaisseur est certes imposant mais conserve des proportions et un poids tout à fait acceptables pour un usage quotidien.
Le fond saphir laisse admirer la partie mécanique de l’ensemble ainsi que les 2 réservoirs, mettant en évidence la façon dont les deux systèmes interagissent par l’intermédiaire des cames.
Dans la gamme H1, l’autre modèle à découvrir est la Red Square, dans sa combinaison d’or rose et de titane rehaussée de gris.
Sur le cadran cerclé cette fois de fluide rouge, on retrouve l’indicateur de réserve de marche du mouvement mécanique à remontage manuel à 2h30 et la «roue à aubes» de la petite seconde à 9 h. Comme les autres modèles H1, la Red Square dispose d’une autonomie de 65 heures et est étanche à 100 mètres.
Signalons par ailleurs une version destinée au marché de l’Amérique du Sud, dans une parure originale d’or rose et de bleu.
La H2, conçue en partenariat avec l’atelier Renaud & Papi et présentée en 2013, a vocation à rester en production limitée aussi bien en volume que dans le temps, contrairement à la H1 qui reste donc le modèle phare chez HYT.
Si le principe de base et les dimensions restent les mêmes, la H2 présente plusieurs évolutions et innovations par rapport à la H1: la volonté de faire plus entrer la partie mécanique du mouvement dans le boîtier a obligé à revoir l’articulation des composants entre eux, la signature visuelle la plus évidente en étant l’inclinaison en «V» des 2 réservoirs.
C’est bien sûr ce qui saute aux yeux sur les deux modèles présentés à Bâle, comme sur cette version en titane et or gris. D’autant que cette nouvelle version squelettée découvre largement l’ensemble du système et des engrenages du mouvement à remontage manuel.
Le balancier-spiral s’impose à midi au lieu du régulateur de minutes de la H1, remplacé par une aiguille centrale qui a la particularité de sauter à 6 h par-dessus le cavalier de titane intégré à la lunette.
Le cadran des heures est réalisé en poly-époxyde tandis que celui des minutes est en saphir.
Lancé à l’automne 2014, ce modèle sera limité à 20 pièces.
Sa sœur en platine et titane sera produite quant à elle en 15 exemplaires seulement. Squelettée de la même façon, elle s’en distingue cependant au premier abord par son fluide rouge.
L’aiguille des minutes nervurée de rouge ressort au-dessus des roues et pignons centraux tandis que l’on distingue à 9 h le petit indicateur bleu/blanc de la plage de bon fonctionnement thermique.
Le balancier-spiral s’octroie la part du roi à midi tandis que l’indicateur de sélection de fonctions spécifique à la H2 se détache nettement lui aussi : H pour la mise à l’heure, N pour neutre (couronne poussée), R pour le remontage du mouvement.
Le fond transparent de la H2 permet de visualiser le double-barillet qui autorise la réserve de marche de 8 jours de ces modèles étanches à 50 mètres.
Merci à Cloé Biessy, directrice de la communication HYT, pour nous avoir reçus avec tant de gentillesse et de compétence afin de nous présenter longuement ces nouveaux modèles. Vous trouverez encore plus d’informations sur leur fonctionnement détaillé et l’ensemble des collections HYT sur le site de la marque
Pour Passion Horlogère : rédaction Luc J. / photographies Michel P.V.
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