Malik Bahri est un ami de longue date. Une véritable personnalité rencontrée il y a une quinzaine d’années à l’occasion de dîners horlogers parisien. À l’époque c’était « Pif Paf »… son pseudo sur les forums. Nous débattions souvent sur l’horlogerie, sur notre passion, sur ce que nous en savions. Pas grand chose à vrai dire… Puis il est parti ! Il a tenté l’aventure horlogère sur les terres helvétiques. Blogueur, journaliste, consultant, communiquant… Il a fait mille métiers. Et au détour d’un hall de Baselworld, je l’ai croisé. Il tenait son petit stand à l’incubateur avec un compère aux cheveux bleus. C’est du Malik ça ! Toujours enthousiaste, pragmatique, original et « cash ». Les présentations faites, je lui ai lancé un défi ! Je lui ai proposé libre tribune pour nous présenter sa dernière aventure horlogère. Avec Malik c’était courir un petit risque. Car il sait être vraiment « cash ». Or la ligne éditoriale de Passion Horlogère est positive. On n’évoque pas ce que l’on aime pas, on l’ignore. Alors que Malik a plutôt l’habitude du saut à pieds joints sur ce qu’il n’aime pas. Mais une fois n’est pas coutume, parce que la montre est belle, parce que l’aventure est passionnante, et parce que le bougre est terriblement sympathique, nous ne nous posons pas de questions métaphysiques. Et puis l’actualité a rattrapé le sujet. La montre est en compétition pour le GPHG dont la cérémonie se déroule ce soir à Genève. Alors comme s’il s’agissait de soutenir ceux qui osent, nous publions ce jour la libre tribune offerte à Malik. Nous vous invitons ainsi à la lecture et à savourer son style et son humour si particuliers. Personnellement, j’adore !
Thierry Gasquez
David Rutten / Malik Bahri – La rencontre !
Salut les amis, le 10 mai 2018, j’ai eu 40 ans. A cette occasion il est de tradition de s’offrir une tocante. La question qu’on doit se poser en tant que passionné, c’est comment aller au-delà du simple acte d’achat ? J’ai commencé par blogger pendant une dizaine d’années, travaillé pour Greubel Forsey, crée le média le plus disruptif de l’horlogerie, quelle pouvait être la facette du job que je n’avais pas explorée ?
La réponse était la création d’une montre ; pour voyager jusqu’au bout de l’horlogerie. Pas de bol, je ne suis pas designer. Car comme nous le prouve quotidiennement le succès de la Royal Oak, de la Nautilus ou de la Luminor, la grande question de l’horlogerie c’est le design.
Quand vous êtes blogger, de jeunes créateurs s’adressent régulièrement à vous afin de tester leur concept. Il y a trois ans, déjà jour où David Rutten, un Belge, loin du watch business, s’est adressé à moi pour me demander mon avis sur sa montre… La tarte de daron que j’ai ramassé : il me présentait le projet le plus novateur et le plus abouti que j’ai vu depuis des années, doté d’un design radical, épuré, avec un concept impactant comme un bolide météoritique fracassant le golfe du Mexique.
C’est simple : Rutten is the new Genta.
A ce moment-là j’étais comme De Niro dans Mafia Blues.
Dans cette chiennasse de vie, le train ne passe pas souvent, alors quand il passe il faut sauter dedans avec la promptitude d’un « migrant » ninjatant sous un semi-remorque à Calais.
Alors pourquoi ?
On vit une triste époque, le business suit des modes comme la fringue ou les bagnoles, il suffit qu’une marque introduise une faible idée, pour que les autres la suivent… CF la mode des montres XXL, des néo-vintages, des cadrans bleus, des cadrans blancs pour les Chinois, etc. etc.
Pour lancer une nouvelle marque, il faut avoir plus qu’un produit sympathique ou bien « pricé », à ce sujet, lire cet excellent article.
Pour lancer une marque, il faut un concept lourd, un pitch sans faille et un p*tain de design radical.
La seconde où David Rutten m’a parlé de « Météorite », il a prononcé le mot qui rend fou. Quelques semaines avant j’avais vu la Dream Watch 5 de De Bethune, taillée dans un bloc de météorite, et bleuie à la flamme. Une des pièces les plus puissantes que j’ai eu en main. 450.000euros. Ouch. Cette pièce fabuleuse, souffrait ainsi de la maladie endémique de l’horlogerie : les prix.
Au contraire, notre volonté, est de baser toute notre production sur la météorite, afin de rendre accessible ce métal unique. Puisqu’il tombe aléatoirement de la ceinture d’astéroïdes, située entre Mars et Jupiter, qui se trouve, elle, à 320 millions de kilomètres de la terre.
La particularité des météorites
Pour bien comprendre l’intérêt de ce métal, il faut revenir à la création de l’univers :
Il y a 13,8 milliards d’années, au milieu d’un noir abyssal, d’une densité infinie, d’un silence assourdissant : BANG
Vont apparaître les deux atomes primaux : l’hydrogène et l’hélium, formants les étoiles. Puis, dans les fourneaux de celle-ci, la nucléosynthèse va générer les autres éléments au fil des détonations stellaires cyclopéennes… Des atomes vont se disséminer, puis s’agglomérer, constituant ainsi, les gros cailloux gravitant autour des étoiles planètes ou pour les moins chanceux les astéroïdes.
Les noyaux des astéroïdes sont constitués de fer et de nickel. Contrairement aux planètes ceux-ci se sont éteint len-te-meeennnt par enthalpie. Sans conduction thermique, et au gré des collisions, les astéroïdes ont mis des millions, voir des milliards d’années à refroidir.
Ce délai vertigineux, combiné à la gravité zéro, va engendrer un phénomène impossible à reproduire sur terre : l’alliage normalement homogène du fer et du nickel va s’organiser selon une structure cristalline, en losange, dites figures de Widmanstätten.
Mais avant de couper l’octaédrite et de découvrir si son motif est exploitable, il faut la trouver. il en tombe environ 3 tonnes par an. A comparer avec les 3000 tonnes d’or actuellement minées chaque année.
Entre les collectionneurs privés, la recherche et les musées, il ne reste finalement qu’une très petite quantité d’octahédrite disponible sur le marché chaque année. Ce qui est un gage d’exclusivité absolue. Les quantités de matière première nous contraindront quoiqu’il en soit, à limiter la production à quelques centaines de pièces par an.
Naissance d’une montre
David a été radical en choisissant une montre à guichet, afin de conférer un maximum d’espace à l’octahédrite. Ce choix nous replonge dans les années 30 à 60, quand le design horloger fut à son pinacle. Les montres à guichet pourvues des disques sont apparues dans les années folles. Elles succédaient à la première guerre mondiale, qui vit la massification des premières montres bracelets, conçues à l’origine pour coordonner les assauts de tranchées. Qui dit montre-bracelet, dit nouveau problème de casse de verres. Ce besoin de diminuer la surface de verre exposé rencontrant le style art déco, engendra un nouveau style de montre sport. Cette solution, de même que les boîtiers coussins avant l’émergence de Panerai, fait partie des grands oubliés du design contemporain. En découvrant les montres à guichet, David, a su percevoir la puissance mystérieuse tapie sous le « blindage » du boîtier. Pour le comprendre, il fallait un œil de designer formé à La Cambre® (ZE école de design de Belgique, autant dire du monde, David m’a parlé de l’enseignement : un mélange de l’entraînement des 12 salopards et de la formation de Ikki des chevaliers du Zodiaque). Les trois idées majeures qui précédent à la création de la Streamliner sont : la rétro science-fiction, notamment le space opéra vintage, tout en courbe et en chromes, l’époque ou le voyage intersidéral, était pour demain. Malheureusement, les budgets étatiques se sont taris. David, cloué au sol, a dû se contenter d’un télescope et de météorites de collection pour assouvir sa passion sidérale… A défaut de pouvoir voguer dans le cosmos, il a souhaité faire partager sa passion pour le métal extraterrestre au travers de ses créations horlogères.
Afin de sublimer ce design rétro, David a doté la DR01 de godrons verticaux, dans la continuation de l’esprit streamline, ce sous-courant de l’art déco qui accompagna l’âge d’or du rêve américain : on se souvient des magnifiques trains et bus, désignés notamment par le Français Raymond Loewy… Ce design, dialoguant avec la rétro-SF, reste le chant du cygne du modernisme et l’allégorie de l’American way-of-life.
Ayant quelques notions de design et beaucoup d’horlogerie, lorsque David m’a présenté ce travail, j’ai su immédiatement que j’avais affaire à un designer de génie et que je devais participer à cette aventure. Pour ne pas dire un jour à mes petits-enfants que j’ai laissé passer le train Union Pacific M-10004 … Pour mener à bien ce projet, il fallait à David une expertise horlogère, un guide dans ce monde de requins aux dents de laiton.
La quête du mouvement
Notre première problématique fut de trouver un mouvement. Car nous vous proposons une vraie montre, c’est-à-dire que cette pièce est construite autour de son mouvement.
Pour être absolument exact, c’était la taille des disques de la complication d’heure sautante qui conditionnait l’ouverture du guichet, mais aussi la grosseur du boîtier et, in fine, les détails de design tels que le nombre de godrons…
A ce stade, nous n’imaginions pas que cette étape brûlerait 18 mois d’un temps précieux. Nous approchâmes la plupart des acteurs du marché… Allant de déconvenues en rires jaunes. Aussi étonnant que cela puisse paraître, seuls Vincent Calabrese et notre fournisseur maîtrisent une complication d’heure sautante en ligne sur l’étagère. La plupart des heures sautantes du marché sont en parallèles, donc adaptées à des boîtiers ronds. Comme Calabrese souhaitait travailler sur une base de 2892, nous avons décliné malgré une offre assez raisonnable.
En effet, sachant que les coûts cumulés de la matière première et de l’usinage du météorite (extrêmement complexe, la matière étant à la fois dure et inhomogène) avoisinent le coût d’un boîtier en or usiné, nous ne pouvions y embarquer un clone de Valjoux 2892.
Notre calibre devait être beau, de large diamètre, manuel, avoir un plateau de disques en ligne et une découpe des ponts personnalisée pour pas trop cher… La quadrature du cercle. Nous avons été toquer à d’innombrables portes et, tel Sisyphe, j’ai cramé plusieurs trains de pneus à force de drifter sur les routes jurassiennes… Rien. Queue dalle. Wallou, la zèrmi. Toujours : soit des conditions tenant du brigandage de grand chemin, soit les énièmes clones du chiffre de la bête : 666 2892…
Puis, un soir je reçois un message un peu énigmatique de David, il a trouvé un indice sur une montre heure sautante improbable. Quelques recherches plus tard, je le trouve le fournisseur en suisse allemande… On s’aperçoit rapidement qu’il possède le calibre et la complication qu’il nous faut !! Enfin de la fluidité, enfin en propulsion hyperluminique, enfin nous pouvions sillonner la galaxie horlogère !!
Donc, ce calibre, qu’en est-il ? Il y a quelques années, j’avais fait la remarque qu’il n’existait aucun calibre sur le marché d’une taille intermédiaire entre le 7750 (30mm 13 ½ lignes) et l’Unitas (36.6mm, 16 ½ lignes).
Jusqu’au
calibre DR01 à heures sautantes : calibre rond, il fait 33.3mm
soit 14 ¾ lignes, pour une épaisseur d’environ 8mm avec ses
disques. Il est cadencé à 28800 a/h (4hz), pour 120heures de
réserve de marche, ce qui vous permet de passer une semaine de
travail sans avoir à le remonter.
David Rutten a opté pour une
déco « octaèdre » sobre et un traitement « Ruttenium »
des ponts. Vous noterez que les côtes de Genève sont dans
l’alignement des godrons, afin de préserver une cohérence
visuelle avant/arrière . Évidemment la décoration reste
semi-industrielle… Notre objectif est d’offrir une expérience
d’horlogerie indépendante pour le prix d’une belle.
La concrétisation du projet
Parmi les grandes joies de ce projet, il y a eu le bonheur de découvrir les nouveaux calibres. J’ai commencé à jouer avec la couronne jusqu’au saut de l’heure : « Clack », propre, net, sans bavure, un tir de torpille rebelle sur le cœur de l’étoile de la mort. Le système d’heure sautante bénéficie d’une conception récente, le saut se fait sans embrayage préalable du disque d’heure. Et surtout, même emboîté, vous continuerez à l’entendre sauter, ce qui vous fait une complication sonore en prime.
Une fois les côtes du calibre connues, nous pouvions enfin commencer l’usinage du boîtier. Au départ, David voulait des dimensions plus fluettes, avec un boîtier d’environ 33-34mm, mais ça posait deux problèmes : le guichet était trop étroit pour permettre une lecture aisée et selon moi cette taille faisait trop « bijou art déco », et pas assez « instrument de l’espace » pour space-marine en expédition punitive sur Skalathrax… Le mouvement de 14 ½ lignes fut notre juge de paix, en laissant juste 2mm de matière de chaque côté, la montre ferait forcément 37mm avec un calibre emboîté au chausse-pied, comme aux temps bénis ou l’horlogerie était une industrie sérieuse…
Le
gabarit connu, nous devions faire face à la grande inconnue :
la météorite est-elle seulement usinable au niveau de précision
nécessaire ???
La discussion que j’avais eue avec Denis
Flageollet au sujet de la Dream Watch 5 de De Bethune, ne me
paraissait pas engageante… Comme assez souvent avec David, son
optimisme était de fer météoritique.
Finalement, l’affaire fut ardue mais pas irréalisable : la production de série est possible.
Ceci peut sembler anodin, mais en 10 ans de blog horloger, j’ai vu certains projets se vautrer sur la ligne d’arrivée. Problèmes de quotations d’usinage, de complications, mal conçues. Et bien non. Elle EST réalisable.
Le résultat !
Première claque : elle semble beaucoup plus imposante que dans la version maquette et sur les images de synthèse. De prendre vie lui a conféré un surplus d’énergie.
Seconde bonne surprise, les proportions que nous avions définies empiriquement sont les bonnes, le guichet est au bon endroit et suffisamment ouvert pour permettre une lecture aisée, mais pas trop pour laisser à la montre tout son mystère et sa puissance. Car cette dernière caractéristique a été la grande surprise pour moi… Je réalise qu’une cure de stéroïdes et un gros lifting sont parfois nécessaires pour sublimer un dessin. En fait, cette montre chie des bulles, on dirait une bête extraterrestre, un gros insecte biomécanique lové dans le vide spatial attendant stoïquement son déjeuner.
Ma montre : il y a une inclusion en cobalt à gauche.
Le côté « blindé » des premières montres à guichet est magnifié, c’est un objet un peu mystérieux et un néophyte aura du mal à comprendre ce dont il s’agit, il n’y verra qu’un Objet Horloger Non Identifié.
Cette pièce devrait vous permettre d’agrémenter votre drague dans les bars : expliquer à votre prospecte que cette montre est faite d’un métal qui gravitait jusqu’à une date récente à 320millions de kilomètres de la terre devrait vous attirer l’attention nécessaire à la placer sur votre orbite.
Si elle doute, il suffira pour la convaincre de lui montrer les motifs géométriques fascinants, inimitables, de la météorite. Motifs uniques, puisque chaque montre aura son propre réseau de Widmanstätten. Mais certaines pièces auront également des inclusions en cobalt, dont le rendu anthracite contraste incroyablement avec la couleur presque blanche du ferronickel. Le cobalt s’est inséré dans la matière à l’état liquide, sans néanmoins fusionner avec le reste. Les inclusions prennent la forme de gouttes d’huile anthracite dans un verre d’eau claire, c’est extrêmement impressionnant et impossible à réaliser en gravité !! Ma montre personnelle est pourvue de ce type d’inclusion, elle rend d’autant plus intense l’expérience d’une matière naturelle brute comme boîtier de votre montre. Comme les montres en bronze, il faut savoir aussi que la matière va se patiner, rendant certains motifs plus visibles… Premiers payeurs, premiers servis : ceux qui souscriront immédiatement au projet auront la primeur sur le choix des boîtiers du millésime en cours…
L’expérience au porté
Au sujet de l’expérience avec la montre, le confort était essentiel dans la conception. Que ce soit le confort de lecture : au travers de ce grand guichet et de la couleur des index qui va changer pour un jaune flash. Mais aussi confort au porté : afin d’éviter les allergies, le fond et la couronne sont en titane.
Le boîtier est galbé et pourvu de cornes basses qui conviennent à tous les poignets, ce qui vous le fera oublier malgré ses 120 grammes avec bracelet… Il y aura d’ailleurs deux bracelets dans l’écrin : le bracelet en python noir satiné, et un bracelet sport en veau nubucké.
Alors, à ce stade, vous vous dites « arrête ton char Malik », combien ? La question du prix était la plus délicate. Mais ce qui m’a convaincu d’adopter notre stratégie tarifaire, c’est cette petite phrase d’horlogers indépendants que tous les bloggers ont déjà entendue : « oui, notre pièce est magnifique, mais on n’a pas les moyens de se la payer ».
Une des phrases les plus frustrantes du business…
Comment l’acquérir ?
Donc, pour cette souscription, nous avons choisi de pratiquer un tarif d’agression totale, afin que tous les passionnés puissent se payer, au moins cette fois-ci, la Streamline, puisqu’il s’agit du tarif d’une Rolex ou d’une Panerai sympa : 8500 €uros, ou 9850 usd, ou 9850 chf (le prix de base est calculé dans cette devise en cas d’explosion des taux de change). Oui, oui, moins de 10 tickets.
Mais en tant que passionnés d’horlogerie, nous souhaitons offrir l’occasion unique d’accéder à une pièce d’indépendant et nous voulons également que le projet vive, que tous puissent vivre l’expérience Rutten météoritique, qu’ils la partagent sur les forums, sur les réseaux sociaux, dans les dîners horlogers.
Nous ne faisons pas des montres pour les coffres, nous faisons des montres pour les passionnés.
C’est pourquoi les 88 premières pièces seront en vente jusqu’à fin 2019. Évidemment, passé ce délai de souscription, nous pratiquerons le tarif normal pour cette montre, 14.850€, soit 16.850 usd ou 16.850 chf (sous réserves que les taux de change n’implosent pas d’ici là, le prix de base est en CHF).
Les souscripteurs clairvoyants auront deux options de paiements et deux types de remise :
La souscription simple représentera 40% de la somme (soit 3400€uros ou 3940 usd/chf), le solde sera à payer avant la livraison.
Le paiement comptant vous vaudra 10% de réduction, donc pour un total de 7650euros ou 8865usd/chf.
Si vous parrainez quelqu’un, vous aurez 10% de réduction supplémentaire (parrainage validé au moment de la réception du paiement du filleul).
Comme vous le constatez, en tant que passionnés, nous avons revu l’horlogerie dans toutes ses dimensions pour sortir de ses carcans trop étriqués du business… Afin de vous offrir une expérience totale. Qui nous l’espérons, vous transportera au-delà du village global, via l’artefact météoritique, vers de l’ultime frontière, celle de l’infini. Celle où tout est encore possible.
David Rutten est sur Instagram et Facebook.
Malik Bahri pour Passion Horlogère
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