Isabelle Couturet prend la tête de Seiko France

C’est officiel et annoncé. Un changement important est intervenu chez Seiko France. Hervé Laniez qui a officié pendant 22 ans à la tête de la marque nippone dans l’hexagone, et depuis quelques années aussi en Italie, vient de prendre sa retraite.

Il laisse un bilan plus que satisfaisant quant à la place de la « Maison de la Précision » – traduction japonaise de Seikosha, nom d’origine de Seiko – en France. Outre un réseau de points de vente fourni et efficace, il a su mettre localement en musique la dynamique constatée depuis plusieurs années autour de Seiko.

Depuis 2010 et la globalisation de la marque Grand Seiko, exclusivement réservée au marché japonais jusqu’alors, l’image de la marque n’a fait que s’apprécier. Grand Seiko gagnait ses lettres de noblesse de marque horlogère de luxe. Ce qui était sanctionné par le Prix de « la petite aiguille » au GPHG 2014.

En 2012, l’Astron GPS était lancée. De quoi maintenir un lien avec l’innovation technologique qui colle à l’image de Seiko, depuis le lancement de la première montre à quartz en 1969 – appelée Astron, elle aussi.

Puis ce sont les collections Presage, Prospex, et la toute dernière « 5 Sports » qui ont apporté ce vent de fraîcheur à l’horlogerie nippone. Ceci, toujours, avec le souci d’une qualité irréprochable et d’un tarif juste. Ce qui a été très favorablement accueilli par les collectionneurs et tous les amateurs d’horlogerie.

Seiko fait désormais partie des marques qui comptent le plus de fans dans le monde et en France. Le travail de la marque, au Japon, et de ses représentants, en France, n’y est pas étranger. C’est ainsi que l’on peut mettre à l’actif d’Hervé Laniez et de ses équipes en France, l’ouverture de 5 boutiques en propre en quelques années (Paris, Aix-en-Provence, Bordeaux, Lille, et Lyon).

Il sera parti avant que ne se concrétise la « rumeur » d’ouverture d’une boutique Grand Seiko à Paris, rive droite. Ce qui sera peut-être un des dossiers qu’aura à traiter Isabelle Couturet, qui lui succède. Cette dernière n’est pas une inconnue dans l’horlogerie, en France. Nous l’avions rencontrée en 2013 à l’occasion de feu le salon Belles Montres, alors qu’elle officiait à la tête de Gucci France.

Et son parcours ne permet pas de douter de la volonté de Seiko de s’ancrer, en France et en Italie, dans le luxe. Diplômée d’une école de commerce, elle officie successivement dans la parfumerie, la mode, les cosmétiques, l’horlogerie, et la bijouterie.

Isabelle Couturet est une femme de son temps. Elle connaît aussi bien le terrain que les postes de direction et d’encadrement. Que cela soit dans la vente, la stratégie, ou le conseil, son expérience la révélera sans doute comme étant un véritable couteau Suisse au service de la plus grande Manufacture horlogère japonaise. Et ceci avec la classe et l’élégance qui l’ont toujours caractérisée.

Nous ne pouvons donc lui souhaiter qu’une formidable réussite dans ses missions, à la tête d’une marque que nous suivons tout particulièrement. Et parallèlement, nous souhaitons bon vent à Hervé Laniez en le remerciant pour ces 10 dernières années d’amitié, de bienveillance, et de soutien à Passion Horlogère.